BRUXELLES :
« Les 800 spectateurs en sont à se demander laquelle des chansons de Brassens va suivre, tant les musiques sont étonnantes et originales.
Je suis charmée, je l’avoue : je n’aurais jamais cru que l’on puisse rajeunir, actualiser le bon maître de cette façon, sans jamais le trahir. Voilà le genre d’étonnements que les trouvailles de Goun ont produits,avec un doigté que j’ai trouvé vraiment exceptionnel dans ce corps à corps avec la guitare. »
« Une Autre Chanson » N°92 R. Baruffa /auditorium Janson Bruxelles -
FESTIVAL DE VAISON
«Cette année en redécouverte : GOUN, révélation du festival 2002.
Seul en scène, étourdissant de virtuosité à la guitare,
il a surmonté toutes les réticences que la modernité de ses interprétations avait suscitées chez certains à sa première venue. Parmi ses plus grands admirateurs, on compte Gibraltar et Victor Laville. On comptait aussi André Tillieu, qui devait nous quitter juste après le festival. C’est dire si sa liberté d’interprétation n’entame en rien sa fidélité à l’auteur.
"Le Dauphiné Libéré"
FESTIVAL DE GOUVY (Belgique)
« Cette édition a offert une palette d’expressions particulièrement riche et une surprise de taille : cette surprise s’appelle Goun, et Valérie Ambroise, vestale Brassenienne au mieux de sa forme samedi soir ne nous tiendra pas de lui consacrer une bonne part de cet article : « Je le connaissais déjà il nous emmène avec pudeur dans une atmosphère un peu cachée de Georges. Dieu sait si nous sommes nombreux à chanter Brassens et s’il y a beaucoup de déchets, mais Goun fait partie des plus grands. »
Des plus grands et des plus originaux sans doute, car ce guitariste d’exception ne renie rien de ses origines, et c’est un Brassens mâtiné de folk, de blues et de jazz qu’il a offert au public dimanche. Brassens comme on l’avait rarement » sinon jamais » entendu, avec une sincérité et une énergie qui font mouche. Un talent indiscutable dont l’expression frappe au plexus, bouleverse, amuse et émeut tour à tour, sans pour autant que l’artiste se dépare d’une humilité non feinte devant son maître.
«Le Courrier du Luxembourg »
GOUN BRASSENS, LA RÉVOLTE TRANQUILLE